mardi 16 août 2016

VULMIX - IL ETAIT UNE FOIS UN FOUR A BRIQUES QUI NE VOULAIT PAS MOURIR ET QUI A RENAIT DE SES CENDRES !


 LE FOUR A BRIQUES AVANT LES TRAVAUX




DE VULMIX A PARCHET …IL ÉTAIT UNE FOIS LE FOUR A FAIRE CUIRE l’Argile…
CE PATRIMOINE EXCEPTIONNEL A ÉTÉ SAUVE DE SES CENDRES GRÂCE A LA PUGNACITÉ, LA DÉTERMINATION de Martine THEVENOT, au nom de jeune fille évocateur : GRAND !


« Ce four date très certainement de la moitié du 19° siècle. Savez vous que la maison  appartenait e Mr FORT, celle qu’occupait encore récemment Pascal JAMOIS. Elle a été construite en grande partie avec des briques rouges du four de Parchet ? D’ailleurs quelques maisons du village présentent des briques rouges au droit de  leurs murs porteurs ! »
        Entre Bourg Saint Maurice et Les Chapelles : LES MURS !
Au lieu dit «  Les Murs » subsiste donc ce four à briques aujourd’hui sauvegardé face à l’indifférence totale, étrange de toutes celles et tous ceux qui auraient dû, pût  prendre à leur compte cette restauration, témoignage d’un passé de travail, de labeur disons le, d’innovation afin que maisons soient construites : l’intelligence avait transcendé le besoin !
            Pourquoi le silence
                      Face aux appels des gueulards et des ébraisoirs ?
«  Le four de Vulmix vers Parchet (qui se traduit d’ailleurs par «clos de vigne »)  est de construction nettement artisanale….Comme celui de la Bourgeat, il a trois voûtes en façade et une plateforme supérieure ! »
 Comment occulter cette marque du passé ? Comment ne pas avoir compris, par les décideurs de  ce versant que ce four était une signature du passé et une opportunité, également, de l’utilisation du charbon de Montgirod..et des Chapelles ?
      Il suffisait d’aimer son territoire pour écrite notre histoire : Un patrimoine sauvegardé puisque restauré.
« Mais ces quelques lignes ne peuvent cacher le travail et la pugnacité de Martine, aussi le temps des remerciements est venu..et tant pis pour les non cités précisera t elle ! et d’énumérer :
« ___La fondation du Patrimoine
___Le Conseil départemental de Savoie et plus particulièrement ses élus du canton d’Aime et de Bourg saint Maurice
___l’Association Tradition et patrimoine Borains..Merci Serge Anxionnaz et à toi Joseph Canova qui ont accepté de nous inspirer de leurs savoir et leurs textes.
_ à Nicole Blanc
_ à Alain Tantet
_ à Édouard Juglaret
_ à Catherine Anxionnaz
___L’artisan Sylvain Quey de Vulmix pour l’excellence de la réalisation des travaux de réhabilitation du site que vous pouvez contacter au 06 25 61 03 08
___Monsieur Frydlender de la fondation du Patrimoine
___à vous Martine Grand épouse Thévenot avec un clin d’œil à votre grand père Alexis et votre oncle Emile (mais aussi à toi Robert !), et à vos 11 années de ténacité afin que le site retrouve son lustre, sa vraie place !
_ et à vous Pierre Villeneuve, pour votre plume ! »

     Une plaque commémorative à la québécoise : Je me souviens !
                          Oui bien sûr ! Si j’avais su !

 Ainsi va donc la trace de notre passé. Martine a donc accompli un bien beau parcours de notre passé, seule référence pour pénétrer dans l’avenir et comprendre ce qui s’est passé au détour de cet ancien chemin départemental n°87 qui relie Vulmix au Parchet. Plus qu’un chemin c’est un parcours de mémoire de notre histoire sur les balcons de la Haute-Tarentaise.
Le four à briques est situé au lieu dit «  Les Murs » sur la commune des Chapelles. Désormais, demain, toujours vous irez sur la trace de celles et ceux qui ont contribué à la construction de Vulmix. Vous conjuguerez le verbe travailler, suer, bâtir, construire avec comme seul outil l’intelligence de la main et cette envie de construire une vie !
Pierre VILLENEUVE

Certains textes ont été empruntés à Joseph Canova avec  son autorisation, merci Joseph !
Serge Anxionnaz, Président de l’association Tradition et Patrimoine Borains a aimablement cautionné la parution de cet article. Merci Serge !
Martine Thévenot née Grand a bien voulu argumenter nos propos et nous autoriser à utiliser ses photos du site qui sont jointes à la parution de notre article. Merci Martine !