mardi 13 décembre 2016

DU CRAYON A PAPIER AU PINCEAU ...CAROLINE NOUS EMPORTE DANS SES AQUARELLES !






DU CRAYON A PAPIER A LA BARBE DE SES PINCEAUX ,CAROLINE DÉFAIT LE LACET DE SON CARTON A DESSIN ET DONNE LA PAROLE A "SES "  NATURES, PAS SI MORTES QUE CELA !
Les tarines, installées dans la pente des champs des Échines Dessous, profitaient des dernières touffes de ces herbes sauvages, les soleils faufilant quelques rayons entre Tignes et val d’Isère arrivaient à inscrire des lumières presque froides toutes orangées sur les rideaux très patchwork des baies vitrées de l’atelier de Caroline.
Les bristols rivalisaient de tendresse et les tons pastels n’en finissaient pas  de se transcender dans des reflets d’une beauté silencieuse. Sur le chevalet, sagement posé, patientait ce tableau fait de couleurs pleines de tendresse.
C’est ainsi que Caroline a bien voulu enlever le lacet de son carton à dessin et de nous permettre de laisser nos yeux se promener sur le talent de cette peintre, pardon …cette artiste.
                  Avec Caroline…La parole est aux « natures mortes ! »
Toute petite, dès l’âge de 12 ans, Caroline semble être née avec un crayon à papier dont la prise se situe côté gauche. «  Oui je suis gauchère. La position du crayon, puis du pinceau par la suite, me permet d’avoir une vue intégrale sur le « Canson ». La palette de l’aquarelle est impatiente de recevoir le pouce. Les couleurs s’amusent de son inspiration, de sa passion, de ses pulsions. Tout se transcende, tout  se fait et se défait, ses gestes, fusionnels, vont quitter ses émotions pour aller  se poser avec délicatesse sur le papier impatient. « Au temps du crayon à papier tout était en courbe, en trait, en épaisseur, les mains, les doigts, le toucher, la sensibilité caressait le grain, les formes devenaient un lien, une communion s’installait, tout en estompant le nuancier de mes rêves…
                       Dans cette ambidextrie il y a du…INGUIMBERTY
Au fil de son parcours, Caroline va retrouver un de ses ancêtres, peintre, Joseph INGUIMBERTY. Elle va donc ainsi comprendre le grand mystère de cette envie de peindre à l’envi. Donner la parole à ses mains, au temps où « cette pitchounette » courrait dans les sillons de vignes de Nyons, à sauter les tas de sarments, comme une fille sauvage de Sainte Cécile Les Vignes, là où sont plantées ses racines près de sa maman Odette, passionnée d’écriture, là où ses sourires n’ont de cesse de courir sur ses lèvres. « J’ai su lire dans la force de maman pour s’en être sortie toute seule. Elle a mené ses combats sur les bords de l’Ouvéze à Vaison la Romaine. »               
                      Il y a en Caroline quelque chose d’  HIMALAYA !
«  Où t’en vail ? » Où vas-tu Caroline ? C’est dans ces accents provençaux qu’elle va ainsi approcher, apprivoiser les couleurs du temps, elle va se confondre dans des rencontres insoupçonnées au grand carrefour de la méditation. S’isoler, sentir, frémir, écouter le vent, quitter la planète terre. Entre un morceau de piano, un saxo jazzy, les pinceaux dansent dans le   bocal,… Oui je sais d’où je viens .., mes tableaux sont une signature – Caroline Moreau/ Joseph Inguimberty, il y a de la lavande dans mes veines, , il y a des  joies, des amours et des chagrins sous la toile.
« Si je n’ai pas le cœur grenadine, je consacre les aquarelles en Himalaya. Mes dernières aquarelles sont destinées aux Népali et à tous les peuples qui ont souffert suite au séisme du 25 avril 2015. »
             Ah ! Si tous les enfants, en détresse, du monde, avaient leur Caroline !
« La peinture appartient à celui qui la regarde, pas à celui qui l’a créée. »
Il était temps de faire un clin d’œil , près du chevalet ,à Michel CORTEDUNE, peintre à Sainte Cécile Les Vignes, il était temps de donner de la place au piano, il était temps de libérer le bocal plein d’eau et de couleurs pastels, il était temps de retrouver le lacet du carton à dessin, il était temps de quitter Caroline afin de la rejoindre dans sa galerie.

Pierre VILLENEUVE

Caroline a ainsi confectionné des calendriers mais aussi des cartes postales, dont la vente est reversée entièrement à l’association : Caroline@lalai-milam.com
Vous pouvez vous les procurer :
Téléphone : 06 60 90 34 13
Vous pouvez accéder à sa galerie virtuelle pour des tableaux vrais de passion et d’émotion :
lien de la boutique vitrine de mes peintures, Crealand :
                                        https://www.alittlemarket.com/boutique/crealand