dimanche 12 février 2017

SEEZ - IL FAUT SAUVER LE SOLDAT " ABEILLE NOIRE LOCALE " - DES APICULTEURS EN COLERE !

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT « ABEILLE NOIRE »
                   EN HAUTE TARENTAISE

La colère des Reines gronde dans les ruchers,
aux abords de la route du breuil.

Avec la sortie des tronçonneuses, la coupe « chasseur «  est de mise et, à volo, les arbres de la porte des stations de ski, au pied du col du Petit Saint Bernard, font table rase de sa richesse dans le diversité.
                 L’élagage des tilleuls et des érables pose questions
Savez vous que les apicultrices et apiculteurs locaux sont furieux face à cette coupe de bois qui n’a aucune raison d’être, sauf à « faire du bois « ?
Savez-vous que les abeilles aux alentours du Breuil, à Longefoy, de la provenchére à Plan davi, des bochères aux ruchers écoles des Allobroges, section Haute-Tarentaise, se nourrissent, dés leur sortie vers ces arbres en fleurs ? « Savez vous que là est leurs premiers butinages, puisque ces arbres produisent en priorité et dés l’éveil de la nature, ce nectar qui les nourrissent, ce pollen qui nourrit les larves  par la richesse en protéines ! » «  Savez que cette coupe sévère prive les butineuses de leur premier carburant ? »
Oui les Reines sont tellement furieuses qu’elles vous donnent le bourdon et vous obligez, vous les décideurs de cet élagage, à obliger les abeilles à disparaître ! »

Les apiculteurs nous écrivent: " Quelle consternation de voir le massacre de ces arbres sur la route qui mène au Breuil, alors que le Rucher École de Séez se situe à moins de 500 m de là, à vol d'abeille et que les apiculteurs de la section de Haute-Tarentaise luttent pour conserver l'Abeille Noire Locale ( api mellifera) espèce en voie de disparition!"
 L’abeille noire devrait être inscrite

         au patrimoine mondial
Cette butineuse d’exception, très savoyarde, est menacée de disparition. Ses rangs se vident au rythme de 25 à 30%. Par besoin de dépasser les trois kilomètres de sa surface de prélèvement, les abeilles sont fragilisées. Elles doivent faire les impasses sur les pesticides et la raréfaction des champs de fleurs. Elles sont désorientées à voir les arbres, plantés il y a plus de 30 ans, que certains mutilent, comme ceux du Breuil ! «  Ils mettront 2 à 3 ans pour redonner des fleurs.. Ou iront-elles nos abeilles ? »
Alors, quel que vous soyez, rappelez vous que les abeilles nous sont plus qu’essentielles puisque vitales. Que chacun arrête ce massacre, que chacun accepte de mettre des fleurs dans son champs, dans son jardin, dans sa prairie, que chacun plante ces arbres de miel, sauvegarde ces plateformes de pollen et de nectar, alors les abeilles noires, quelque part nos compatriotes ailées, vous rendront mille fois ce que vous aurez fait pour elles. Vous soulagerez votre conscience et sauverez vos âmes. Vous sortirez grandi  et passerez de la froideur de vos décisions à la chaleur délicieuse de cette gelée…Royale !

Pierre VILLENEUVE

Ce texte a été réalisé grâce aux  témoignages de quelques apiculteurs et riverains.