lundi 25 décembre 2017

UNE NUIT DE NOEL CHANTEE A L'UNISSON

UNE NUIT DE NOËL CHANTÉE A L’UNISSON

Dés 20 h 30 en ce 24 décembre de l’An 2017, l’église paroissiale de Bourg Saint Maurice s’était abondamment remplie. Les gens d’ici ou d’ailleurs, avaient entouré,  de leur ferveur, le chœur de l’église avec des yeux pleins de lumières dans cette pénombre résolument voulue par le vicaire Geoffroy Genin, accueillant chacune et chacun d’entre nous.
                        La nuit de Noël pouvait envahir nos cœurs
Alors que nos petites mains portaient la lumière de nos bougies, la crèche blottie au chœur de l’église donnait cette ambiance précieuse d’une intimité apaisante. Les écrans déployaient à chaque travée, le déroulement de la nuit de Noël. Ainsi c’est à l’unisson que les cantiques s’imprimaient sur le grand écran. Il suffisait de suivre le déroulé des textes et de se consacrer au chant, comme un appel à savourer ces instants dont on communie ensemble.
Ainsi les « alléluias «  allaient se lover sous les voûtes pour mieux nous unir. Il était bien né le divin enfant et les anges dans les campagnes pouvaient apporter la bonne parole. L’espace, l’instant d’une communion et le corps du Christ était en partage. Les cantiques pouvaient être chantés à la volée tout comme les cloches annonçant, à l’envi, la Nativité.
                         Quand la lumière rappelle celles et ceux qui ne sont plus là
A la sortie de la Nuit de Noël, quelques ombres se sont dirigées vers le cimetière attenant. Des pas se sont fait entendre, des mains engourdies serraient quelques lampes allumées et d’aller les poser sur le granit à cet enfant, cette maman, ce papa, ce frère, cette sœur, ces anciens disparus. Des mains ont frôlé les caveaux, des bruissements de gravier nous parlaient d’amour, de paix, de tendresse, d’apaisement, de ferveur. Les yeux brillaient dans le ciel étoilé…au petit matin les gouttes de froid s’étaient éloignées, les bougies vacillantes, mais bien vivantes, s’accomplissaient,  nous rappelant ces êtres chers que nous avons tant aimés et que nous chérissons à l’aube de tous les matins.
Pierre VILLENEUVE